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SÉVAJOLS Maurice Fernand Aimé Alphonse |
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né le : 11 avril 1915 au Poiré sur Vie lieu : Le Chiron parents : Fils de François et de Marie Perraudeau domicile : Vaujours - Seine Saint-Denis régiment : Aspirant au 14ème Régiment de Tirailleurs Algériens puis Sous-Lieutenant au 8ème Régiment d’Infanterie. Capitaine F.F.I. âge lors de son décès : 29 ans sépulture : Inhumé dans le carré militaire du cimetière Saint Michel de Carcassonne - Aude. |
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Récit historique, et décorations. |
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Cité le 30 juin 1940 à l'Ordre du Régiment: Sévajols - Aspirant - 20e Compagnie "Commandant une section dans un secteur très mouvementé, a été un précieux auxiliaire pour son Commandant de Compagnie. Par son ascendant sur ses hommes a réussi sous une violente attaque de l'ennemi à retarder de plusieurs heures la marche en avant de celui-ci." Croix de Guerre avec étoile de bronze. Mort pour la France le 19 août 1944 à Roullens - Aude. Cité le 10 avril 1945 à l'Ordre de l'Armée: Sévajols Maurice Sous-Lieutenant des Forces Françaises de l'Intérieur "Jeune officier animé par le plus pur patriotisme et d'un sens inné du devoir. Engagé dans la résistance O.R.A. en octobre 1943. Y a accompli de maintes missions périlleuses et a obtenu des résultats les plus complets dans l'organisation des groupes de résistance. Arretê le 7 août 1944 et incarcéré, est mort pour la France le 19 du même mois, assassiné sauvagement par l'ennemi." Croix de Guerre avec Palme. Signé : De Gaulle Nommé à titre posthume au grade de Chevalier dans l'Ordre National de La Légion d'Honneur le 25 février 1946 : Sévajols Maurice Fernand Lieutenant des ex-Forces Françaises de l'Intérieur de la 16e Région Militaire « Jeune officier exemple des vertus françaises, débordant d’ardeur et de foi. Entré à l’organisation de résistance armée, s’est affirmé à tous par la valeur de ses actes. S’est occupé avec succès à la recherche de renseignements et à diverses missions de liaison et de parachutages. Malgré l’arrestation de ses chefs, a poursuivi néanmoins la mise sur pied de l’O.R.A. et a continué son activité sans souci de sa vie, donnant partout l’exemple par sa foi en la victoire. Arrêté par la Gestapo le 7 juillet 1944 à Perpignan a subi les plus épouvantables supplices sans que l’ennemi réussisse à lui arracher une révélation. Est mort dans des circonstances particulièrement atroces, le 19 août 1944 à Carcassonne, littéralement pulvérisé par l’explosion d’un dépôt de munitions provoquée par l’ennemi qui l’avait attaché à un arbre à proximité du lieu de l’explosion. » Attribution de la Médaille de la Résistance Française à titre posthume par décret du 24 avril 1946 Homologation d'assimiliation du grade de capitaine le 18 octobre 1946, par la Commission Nationale d'Homologation des grades obtenus à titre F.F.I., avec prise de rang à la date du 1er juin 1944. Son nom figure sur le Monument aux Morts de Vaujours - Seine Saint Denis Décorations : |